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La Cour suprême du Chili juge l’interdiction du culte discriminatoire

  • Les juges déclarent à l’unanimité que les restrictions COVID-19 ont été appliquées de manière discriminatoire à l’encontre des fidèles.
  • Le droit de culte doit être respecté dans le cadre de toute fermeture ultérieure.

SANTIAGO DE CHILE (26 mars 2021) – Le 25 mars, la Cour suprême du Chili a jugé à l’unanimité que les restrictions COVID-19 ont été appliquées de manière discriminatoire contre les croyants. Cette décision historique intervient à la veille de la Semaine sainte et reconnaît que la liberté de religion ne peut être simplement suspendue. La Cour devrait ordonner au gouvernement de modifier ses règlements discriminatoires.
ADF International a soutenu l’organisation juridique Comunidad y Justicia, qui a déposé des recours juridiques dans toutes les juridictions du Chili. Ils ont remis en question la constitutionnalité des restrictions du gouvernement, qui empêchent les croyants d’exercer pleinement leur droit à la liberté de culte.
« Les croyants peuvent se réjouir. Ils ont désormais l’assurance que leur droit d’exercer librement leur foi sera protégé. La Cour a précisé que la liberté de pratiquer son culte en personne est un droit fondamental, digne de la plus haute protection, et qu’elle ne peut être refusée. L’Église a tant à offrir à la société en ces temps de deuil et de souffrance, et le peuple chilien ne devrait pas se voir refuser l’accès aux cérémonies religieuses. Nous sommes encouragés par la décision unanime de la Cour suprême, qui contribuera à protéger ce droit fondamental au Chili pour les années à venir », a déclaré Tomás Henríquez, avocat chilien et directeur du plaidoyer pour l’Amérique latine et les Caraïbes d’ADF International.
« Comunidad y Justicia a déposé ces recours en justice pour s’assurer que les personnes croyantes ne soient plus empêchées arbitrairement et illégalement de vivre leurs croyances. Pour les catholiques, assister à la messe en personne et recevoir l’Eucharistie sont des expressions essentielles de leur foi. La décision de la Cour suprême contribue à la reconnaissance effective d’un droit essentiel qui ne peut être suspendu. La liberté de religion doit être protégée et promue par l’État comme une condition indispensable à la réalisation du bien commun », a déclaré Alvaro Ferrer, directeur exécutif de Comunidad y Justicia.

L’Amérique latine doit répondre à de nouveaux enjeux en matière de liberté religieuse
L’Amérique latine est également confrontée à de nouveaux enjeux en matière de liberté de religion. Dans l’affaire Pavez contre Chili, la Cour interaméricaine des droits de l’homme rendra bientôt un arrêt historique susceptible d’avoir un impact sur 35 pays américains. La Cour déterminera si les écoles catholiques, juives, musulmanes, évangéliques ou toute autre école confessionnelle peuvent s’assurer que les personnes désignées pour enseigner la foi vivent conformément à ce qu’elles enseignent. La Cour décidera si le droit des parents de décider de l’éducation religieuse de leurs enfants sera respecté. En savoir plus sur notre campagne Religión Libre.
« Les parents, et les communautés religieuses auxquelles ils appartiennent, doivent être libres de transmettre leur foi à leurs enfants et de décider qui l’enseignera en leur nom. Le droit international protège clairement l’autonomie des communautés religieuses. L’Église joue un rôle important dans la société, et la société bénéficie de communautés religieuses fortes et autonomes », a déclaré Tomás Henríquez.

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